LE PREMIER PHOTOGRAPHE DE GUERRE
Roger FENTON (1819-1869) Anglais
Il étudie le droit et la peinture. A Paris il rejoint l'atelier de Paul Delaroche et rencontre le photographe Gustave le Gray.
Après quelques portraits de la reine Victoria et de la famille royale, il est encouragé à partir pour la guerre de Crimée en 1855.
On met à sa disposition un navire, un assistant, des aides des chevaux, une voiture servant de laboratoire.
36 caisses de matériel, 5 appareils photos, 700 plaques de verre et le matériel pour le développer.
Les photos sont faites dans des conditions extrêmes : le collodion préparé juste avant la prise pour éviter qu'il ne sèche, temps d'exposition rapide...
Il rapportera 360 photographies et sera ainsi le premier Reporter Photographe de Guerre.
Cette guerre entre la Russie Impériale et l'Empire Ottoman, célèbre pour ses manifestations d'incompétence militaire et logistique, avec le choléra qui décima les troupes, aura malgré tout apporté des innovations sensibles sur bien des points :
Le Français Urbain le Verrier (1811-1877)
Il mettra au point un réseau d'informations météorologiques afin de pouvoir anticiper les variations climatiques et météorologiques, relayé par le télégraphe, dans 59 observatoires répartis sur l'ensemble de l'Europe.
Florence Nightingale (1820-1910) Anglaise et infirmière
Le traitement scandaleux des soldats blessés l'incita en tant qu'infirmière à suggérer l'organisation d'une prise en charge des blessés, introduisant des méthodes modernes de soins et insistant sur l'importance des conditions sanitaires.
Mon arrière arrière grand-père paternel, sous-officier de la Garde Impériale, fit la guerre de Crimée.
Je vous propose de regarder des extraits de son livret militaire de 1851 :
Fran
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