JULIET MARGARET CAMERON (1815-1879)
Anglaise, née à Calcutta, mère de six enfants, elle découvre la photographie à l'âge de 48 ans.
Sa sensibilité la porte avant toute chose sur l'esthétisme.
Portraitiste dans un premier temps, elle cherche à capter la personnalité des personnes qui posent pour elle.
A son époque, les photographies de portraits, sont plutôt classiques, nettes et...figées...
Elle mettra toute sa sensibilité à faire de l'art : du flou, du clair-obscur, qui donneront à ses photos un côté vaporeux.
"Portrait de sa nièce, Julia Jackson, mère de l'écrivain Virginia Woolf"
Julia Margaret fréquente les préraphaélites. C'est une amie du peintre Dante Gabriel Rossetti.
Ses photographies vont devenir encore plus proches de ce mouvement de peinture.
En 1874, suite à une demande de l'écrivain Alfred Tennyson, elle va illustrer de ses photographies "Idylles du roi", un recueil de poèmes inspiré de la légende du roi Arthur.
Elle fait volontairement des erreurs techniques et des flous, essuie les moqueries de ses collègues photographes, mais pose sur ses modèles une lumière travaillée, donnant une ambiance entre peinture et mystère.
Elle possède surtout une sensibilité artistique incroyable.
Toute une magie photographique qu'elle développe avec le procédé du collodion humide, dans sa cave à charbon, transformée en chambre noire, avec un matériel des plus succincts...
Son atelier est dans son poulailler...
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